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D’après des données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le nombre de cas de grippe saisonnière a augmenté de 43% depuis le début de l’année, alors que le nombre de patients atteints de la maladie Covid19 a augmenté de 77% par rapport à la même période il y a un an. Si l’épidémie de Covid est bien moins virulente que la grippe saisonnière, elle est néanmoins toujours là et présente des symptômes bien plus sévères.

« Cette hausse spectaculaire des cas de grippe s’accompagne d’une augmentation des complications de la grippe et de cas graves nécessitant une hospitalisation, notamment chez les personnes à risque (immunodépression, diabète, immunosuppression...) », indique l’OMS dans un communiqué publié le 22 avril. « L’évolution de la grippe saisonnière vers une épidémie saisonnière et la hausse constante du nombre de cas nécessitant une hospitalisation s’ajoutent aux cas graves de la maladie COVID-19 qui peuvent parfois entraîner une forme grave de COVID-19 nécessitant une hospitalisation », a précisé l’OMS.

« Si vous êtes un patient immunodéprimé ou immunosupprimé, vous êtes plus à risque de contracter la grippe », rappelle l’OMS. « Si vous présentez des symptômes de grippe, évitez d’aller vous faire vacciner dans des centres de vaccination et consultez un médecin pour savoir si vous devez vous faire vacciner. Si vous êtes en bonne santé, faites-vous vacciner contre la grippe dès maintenant et demandez à votre médecin de vous prescrire le vaccin contre la grippe saisonnière », a-t-il conclu

En outre, l’OMS recommande aux personnes à risque de vaccination contre la grippe d’anticiper leur rendez-vous et de se renseigner sur le statut vaccinal de leurs proches.

Chez les personnes vaccinées contre la grippe, les anticorps neutralisants persistent plus de six mois après la vaccination et peuvent alors retarder l’apparition de la maladie.

« Le vaccin offre une bonne protection contre la grippe, mais il ne remplace pas l’immunité naturelle, ce qui signifie que même après la vaccination, vous devrez continuer à faire attention à votre santé », a expliqué l’OMS. « Les vaccinations sont généralement sûres, mais nous vous recommandons fortement de faire vérifier votre statut de vaccination par votre médecin avant de vous faire vacciner contre la grippe », a souligné l’OMS.

vers une nouvelle épidémie de grippe en 2023|,Grippe : 77% d'augmentation depuis le début de l'annéeanalysteCoronavirus : les États-Unis enregistrent 36.000 décès en 24 heures

Les Français ne sont pas vaccinés contre la grippe

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L'actualité

25 avril 2023

Covid-19 : la Haute autorité de santé déconseille le vaccin AstraZeneca aux personnes âgées et fragiles

Une semaine après son feu vert, la Haute autorité de santé française a déconseillé le vaccin AstraZeneca aux personnes âgées et fragiles à cause de la « présence de particules dans les flacons », a indiqué mercredi à l’AFP la direction de l’Institut Pasteur.

« AstraZeneca a été notifié le 12 avril dernier d’un cas de maladie grave lié à la vaccination avec le vaccin AstraZeneca. La Haute autorité de santé a estimé qu’il existait un doute quant à la sécurité du produit (...) et a décidé de ne pas recommander son utilisation aux personnes âgées de 55 ans ou plus et présentant certaines pathologies », a indiqué l’autorité de santé dans un communiqué.

En France, « les dernières recommandations de la Haute autorité de santé ne sont pas encore publiées, mais il est probable que la Haute autorité de santé déconseille l’utilisation du vaccin AstraZeneca », a précisé un porte-parole de l’Institut Pasteur.

Un peu plus tôt, la ministre déléguée à la santé Agnès Buzyn avait indiqué sur Twitter que « le Haut Conseil de la santé publique a estimé ce soir que les données de pharmacovigilance ne permettaient pas de recommander le recours à ce vaccin ».

« Il n’y a pas de raison de mettre en danger la population », avait-elle ajouté.

En Belgique, « il n’y a pas de raison de mettre en danger la population », a également fait savoir la ministre de la Santé publique, Maggie De Block.

Dans le monde, 21 pays, dont la France, ont suspendu l’utilisation, sans la retirer, du vaccin d’AstraZeneca. « C’est la recommandation de la HAS », a déclaré mardi l’Organisation mondiale de la santé.

« Dans l’attente de nouvelles informations sur la sécurité de ce vaccin et de l’avis de la HAS, la Haute autorité de santé recommande de différer le recours au vaccin AstraZeneca », ajoute le communiqué de la HAS.

Les autorités sanitaires françaises conseillent désormais « aux personnes ayant reçu une première injection de vaccin, de maintenir leur dose de rappel et de continuer leur traitement à visée anti-coronavirus ».

La Haute autorité de santé française a également recommandé à la population en France, « compte-tenu de la disponibilité des vaccins, de ne pas se faire vacciner avec AstraZeneca », ont indiqué dans un communiqué commun les ministères des Solidarités et de la Santé et de la Transition écologique et solidaire.

Une vingtaine de pays dans le monde ont suspendu la vaccination, dont la France, et l’OMS a lancé une alerte sur les « possibles conséquences » de l’utilisation du vaccin, notamment chez les plus âgés et les personnes fragiles à cause de la présence de particules dans les flacons.

« Dans la plupart des pays qui ont suspendu leur utilisation, les effets secondaires liés à la vaccination étaient légers et généralement sans gravité », a déclaré mercredi la directrice générale de l’OMS, le Dr Maria Nadolu.

« Dans tous les pays où les autorités sanitaires ont suspendu leur utilisation, les effets secondaires n’ont pas été plus importants », a-t-elle souligné.

Dans ce contexte, l’OMS a également appelé la population à faire « confiance » aux autorités sanitaires « et à poursuivre la vaccination, y compris avec le vaccin AstraZeneca ».

« La HAS n’a pas de rôle à jouer dans la recommandation ou non d’utilisation du vaccin AstraZeneca », a souligné l’OMS, qui a refusé de se prononcer sur le recours à l’automédication.

« Il est de la responsabilité de chacun de se faire vacciner contre la grippe et de le faire en respectant la réglementation », a rappelé le ministère français de la Santé.

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